Du 2 au 4 février, nous avons réussit à obtenir des conférenciers des textes de conférence, avant la publication des actes et résolutions du Symposium sur la Dynamique pastorale et l’impact sociétal de l’Eglise-Famille de Dieu à Idiofa : Héritage, défis, innovations.

Nous vous postons ici quelques textes disponibles. Si possible cliquer sur chaque nom d’auteur pour avoir l’intégralité du texte!

Animateur Mushete: 

LES CEVB ET LES DECLARATIONS SOCIO-POLITIQUES DE L’EPISCOPAT CONGOLAIS : PROBLEME DE RECEPTION, DE COMMUNICATION ET D’IMPACT.

Père ANEML’OPTION PASTORALE FONDAMENTALE : CONSCIENTISATION ET KIMVUKA YA LUTONDO

Abbé Lanets:  SITUATION ET AVENIR DES JEUNES DANS LE DIOCESE D’IDIOFA

Abbé Prof. Faustin KWAKWA: La politique comme Parole pastorale

Abbé Prof. Mika Ruffin Mfitzsche

Les Exigences éthiques de la mission dans l’église-famille de Dieu qui est à Idiofa.

Abbé Prof. Nzir Jacques : 

LA CATÉCHÈSE DANS LE PROCESSUS ÉVANGÉLISATION AU DIOCÈSE D’IDIOFA

Mme Ilundu OKAR: « DROITS DE L’ENFANT

Mme Idiabolo: Eglise et société : engagement pour un développement humain intégral.Les conditions féminines

Mgr José Moko: Dialogue Une Praxis du vivre ensemble ecclésial

S’il y a un but clairement défini et poursuivi par le concile Vatican II, c’est bien le dialogue[1]. Le dialogue à vivre non seulement au sein de l’Eglise (intra ecclésial, Lumen Gentium), entre les Eglises (Inter ecclésiale, UnitatisRedintegratio), mais aussi le dialogue de l’Eglise avec le monde moderne (Gaudium et Spes). Ce souci du dialogue a prévalu, influencé et façonné la vision des pères conciliaires au point de marquer tous les seize documents promulgués. S’appuyant sur Vatican II, Jan Van CAUWELAERT s’autorise même de penser la « Mission comme dialogue»[2].Bien plus, le missionnaire qui apporte le message évangélique n’est pas un partenaire dans ce dialogue, mais quelqu’un qui le facilite, un catalyseur. Les partenaires du dialogue sont le Christ et le groupe humain dans lequel il s’inculture[3].

Le dialogue serait donc la méthode de Dieu, dans le sens étymologique même du terme grecmetaodos, c’est-à-dire le chemin que Dieu lui-même a emprunté pour rejoindre l’homme. L’histoire du salut raconte précisément ce dialogue long etmultiforme qui part de Dieu et noue avec l’homme une conversation variée et étonnante (cf. Bar.3,38). Et, en ces jours qui sont les derniers, il a parlé à l’humanité par son Fils, Jésus (Héb.1,2), Verbe fait chair (Jn. 1,14).  Si le dialogue du salut fut inauguré par l’initiative divine, l’Eglise doit à son tour l’étendre aux hommes, sans attendre d’y être appelée[4]. Cela exige en premier lieu qu’au sein même de l’Eglise s’installe la pratique du dialogue.

[1] Alain Patrick DAVID, Le Rapport de l’Eglise-monde dans les interventions des évêques d’Afrique noire aux assemblées du synode des évêques de 1967-2009, L’Université de Laval, 2015, p. 281.

[2] Mgr Jan Van CAUWELAERT, La mission aujourd’hui. Mélanges pour le centième anniversaire, Halewijn, 2014, p. 23.

[3]Ibidem.

[4]Cf.Paul VI, EcclesiamSuam, n°67.

Diocid