Sermon de Monseigneur José Moko à la prière de Vendredi Saint !

Si l’humanité n’était pas pécheresse, Jésus ne serait pas mort!

Monseigneur José Moko a, dans son sermon rappelé au peuple chrétien venu à l’Office de vendredi Saint  que  Jésus est l’unique médiateur qui pouvais rétablir la relation brisée par l’homme avec Dieu. Et par une mort ignominieuse au regard des hommes. La croix devenue le trône royale de Jésus est le signe du pardon, c’est  l’arbre du pardon.

C’est ainsi que Monseigneur encourage tous les chrétiens qui subissent les effets des diverses croix pour n’avoir commis aucun forfait,  de se réjouir dans le Christ. En agissant ainsi avec le Christ, ces chrétiens deviennent des signes d’espérance du Royaume. Ils deviennent victorieux, des signes de gloire.  C’est cette souffrance que le chrétien est appelé à accepter dans ce monde: croix de parents qui souffrent pour la santé et la réussite de ses enfants, croix de vivre la fidélité à ses engagements baptismaux, à vivre fidèlement la vie religieuse ou sacerdotale… C’est des croix qui nous réservent, in fine, une grande joie qui se sent spirituellement.

Méfiez vous de la vie qui n’est que rose, a dit Monseigneur José. Il y a des souffrances que nous ne cherchons pas, mais qui sont inhérentes à notre vie, nous mènent vers Jésus; pas celles que nous créons par notre mauvaise conduite.

D’où cet appel de l’Evêque d’Idiofa: dans la vénération de la croix du Christ, apportons lui également nos petites croix, nos souffrances, nos difficultés… Déposons les au pied de la Sainte Croix pour que lui les transforme en joie de Pâques! Parce que avec la croix du Christ, on traverse de la passion à la vie en abondance.

Tout en exhortant les chrétiens d’éviter la trahison… de trahir par une fausse charité à la Judas.

Puisque vendredi Saint  il n’y a pas d’Eucharistie, après la vénération de la croix, la communion  et le silence ont  clôturé cette journée de vendredi Saint; silence qui se prolongera jusqu’à la veillée Pascale.

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