Ce 2 février, 13 intervenants ont exposé sur divers thèmes retenus pour ce premier jour des conférences scientifiques du Symposium sur la Dynamique pastorale et l’impact sociétal de l’Eglise-Famille de Dieu à Idiofa : Héritage, défis, innovations.

Les exposés se sont déroulés en deux tranches dont de 8h00 à 13h, sous les modérations successives de l’abbé Professeur Flavien NKAY et de l’abbé Professeur David Nomanyath ; puis de 16 h45 à 18h45, sous les modérations de Monsieur Guillaume Kipoy Pombo et de l’abbé Professeur Adélin Kanzenze . La longue pause à été créée essentiellement par une pluie diluvienne avec orage, ce qui n’as pas entamé le moral des conférenciers et des participants.

S’agissant des conférences, le premier intervenant du jour était l’abbé Alfred BWIDI qui a exposé sur l’histoire de l’Eglise de Dieu qui est à Idiofa sous le titre : Du vicariat d’Ipamu au diocèse d’Idiofa ; exposé dans lequel il a retracé le processus de l’autonomisation progressive du diocèse jusqu’à ce qu’il a eu un pasteur autochtone en la personne de Mgr Eugène Biletsi.

Le deuxième conférencier, le Révérend Père Macaire Manimba, a exposé sur le thème d’Africanisation d’une Eglise de mission : étapes, défis et perspective où il également parlé de la présence missionnaire, notamment oblate qui a contribué à activer la pastorale diocésaine au début de l’existence du diocèse d’Idiofa.

Le Troisième intervenant, Mr Dénis Impiti, à quand à lui exploiter le sous thème de La rébellion mulesliste : histoire et impact. Il a présenté  l’histoire de la rébellion muleliste qui n’a pas réussit à révolutionner la situation économico-pastorale du territoire et du diocèse d’Idiofa.

La quatrième intervenant, la sœur Mufogoto, a fait lire son texte par la sœur Joséphine Kangwa.

L’abbé Jean Pierre Sieme a parlé de l’Inculturation et évangélisation en profondeur où il trouve dans la réalité des Communautés ecclésiales de base, bien dite par l’expression autochtone ‘Kimvuka ya lutondo’ un modèle réussit d’une telle inculturation. Ce qui devrait être repris en vue de redynamiser par la pastorale diocésaine actuelle.

Monseigneur Kwambamba qui a été représenté par Monsieur l’abbé José a exposé sur le sous thème de Lex Orandi-lex credendi. Le propos d’une liturgie inculturée.

Il s’agit, en substance, de la loi de la prière- la loi de la croyance, de la foi. Pour l’exposant : « La liturgie, c’est la foi célébrée (foi confessée, foi enseignée, foi codifiée, foi vécue). La liturgie est le lieu de l’expression de la foi, expression par un langage : langage verbal (paroles et chants) et langage non verbal (signes, symboles, gestes, attitudes, positions et rites…). La prière est dite par le langage verbal et non verbal » ce qui exprime la foi car la manière de prier traduit la manière de croire.

Pour le conférencier, « Dans le cadre de la coopération nationale, l’église famille de Dieu  en RDCongo attend beaucoup de tous les diocèses, et particulièrement de l’église famille de Dieu qui est à Idiofa, surtout en matière de la liturgie (rituel inculturé de la célébration du mariage chrétien, rituel sur l’organisation chrétienne du deuil, rituel de l’initiation chrétienne, etc) ».

Cette série des conférences de l’avant midi a donné de l’élan pour les travaux suivants que nous pouvons lire intégralement en cliquant sur chaque titre.

Diocid.