Le diocèse d’Idiofa pense ce 2 novembre 2018, comme dans toute l’Eglise universelle, à ses défunts : prêtres, religieux-religieuses et laïcs qui nous ont précédés auprès du père.
Dans chaque paroisse, la messe a été spécialement dite pour nos confrères et des nombreux visages qui nous ont précédés après avoir conclu leur chemin terrestre.
La petite communauté du Complexe scolaire José Moko a célébré cette messe au cimetière diocésain de Nto-Luzingu où reposent plusieurs de nos confrères dans 40 tombes exactement. 3 autres tombes abritent une demoiselle consacrée, une novice Sainte Famille et un frère SMI.
Il était question pour l’abbé Héritier Baya et les élèves du Complexe scolaire José Moko de prier pour toutes ces personnes chères qui nous ont quittés pour leur exprimer une fois de plus notre affection, pour les sentir encore proches de nous. Ceci est une manière d’exprimer notre vraie communion avec les membres de l’Eglise céleste, comme nous le disons chaque dimanche, en récitant le credo.
L’abbé Héritier Baya a ainsi exhorté ses élèves du Complexe Scolaire José Moko et les chrétiens venus s’associer à cette eucharistie qu’en priant pour nos défunts, nous sommes invités à renouveler avec courage et avec force notre foi dans la vie éternelle, et même à vivre avec cette grande espérance et à la témoigner au monde. Il s’agit de nous convaincre que derrière le présent, il n’y a pas le néant. Et justement, cette foi à la vie éternelle donne au chrétien le courage d’aimer encore plus intensément notre terre et de travailler pour lui construire un avenir, pour lui donner une espérance véritable et sûre.
C’est ainsi qu’après la messe, les élèves sont allés sarcler et mettre de la propreté dans ce lieu de dernier demeure pour les prêtres d’Idiofa.
Diocid !