Poursuivi pour une affaire de recrutement des mercenaires qui n’a pas encore connu d’issue, Moïse Katumbi a été, entre temps, condamné à trois ans de prison ferme pour une autre affaire de spoliation d’immeuble. Le même immeuble pour lequel son principal allié politique Jean Claude Muyambo, accusé d’escroquerie, a lui été condamné à cinq ans de prison.

Dans le rapport de la commission ad hoc sur la décrispation politique, on peut lire que les actes et pièces par lesquels Moïse Katumbi, aujourd’hui en exil, est mis en cause sont fabriqués dans le seul but de l’inviter au procès et le condamner.

Règlement de compte politique

Un règlement de compte purement politique, estime la Cenco qui recommande ensuite de retirer la décision d’arrestation immédiate qui pèse sur ce candidat à la présidentielle pour qu’il rentre au pays en homme libre afin qu’il exerce ses droits civiques et politiques.

Dans le cadre de la décrispation politique, certaines personnes ont été élargies à la suite des négociations directes sous l’égide de la Cenco ; mais beaucoup d’autres attendent encore que ces mesures leur soient appliquées. Et plusieurs médias de l’opposition, surtout à Lubumbashi, sont toujours interdits de diffusion.

http://www.rfi.fr/afrique/20170504-rdc-demande-cenco-kabila