Faire du bien sans relâche à un plus grand nombre des personnes est la devise de la Fondation Monseigneur José Moko Ekanga (FMJM). Au quotidien, par des actes, parfois simples et banaux, les membres de la fondation réalise le bonheur qu’il communique à certaines couches vulnérables qui, à un certain moment, ne pensent même plus recevoir un cadeau de quelqu’un. 

Ce geste a été posé par la branche de la fondation Monseigneur José Moko à la pentecôte.

Nous connaissons certainement la citation de Jean-Etienne Forestier qui a pensé aussi que «  Faire du bien, quand on le peut, en dire de tout le monde, ne jamais porter un jugement précipité : c’est par de tels actes de justice et de bonté que nous acquérons de grands droits à l’estime publique. » Mais de façon purement chrétienne, faire le bien est plus qu’un devoir moral. Il s’agit de conjurer le péché par omission. Il s’agit de faire ce que nous sommes ou avons été capable de faire parce que c’était possible. Ne pas le faire, c’est aussi péché par omission.

La revue croire s’était déjà posé cette question en janvier 2017.

Qu’est-ce que le péché par omission ?

Le péché par omission, c’est ne pas faire le bien qu’on pourrait ou devrait faire, explique le P. Philippe Marsset, curé de Notre-Dame de Clignancourt, à Paris. Publié le 23 janvier 2017. 

L’omission n’est pas l’amnésie, ce n’est pas un péché que nous aurions oublié, sinon bien sûr, par définition, on ne pourrait pas le confesser. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne pourrait être pardonné. Dieu ne pardonne pas seulement ce qu’on lui dit, il pardonne aussi tout ce que l’on a oublié. Pécher par omission, c’est ne pas faire ce qu’on pourrait ou ce qu’on devrait faire. Pécher, ce n’est pas seulement faire du mal, c’est aussi ne pas faire le bien qu’on pourrait faire ou qu’on devrait faire. J’aurais pu, mais je ne l’ai pas fait, visiter mes vieux parents, éviter tel conflit, accéder à telle revendication de mes salariés… C’est un péché qui endurcit notre cœur.

Cela rappelle la phrase de saint Paul : « Je fais le mal que je ne veux pas faire, et je ne fais pas le bien que je voudrais faire »…

La phrase de Paul va plus loin, c’est une définition ce qu’on appelle le péché originel : quand le bien et le mal se présente, on fait le mal alors même qu’on sait où est le bien. Je verrais bien en patron des confesseurs et des pénitents saint Zachée, un homme qui ne s’aime pas beaucoup parce qu’il est petit, qui n’aime pas le regard des autres sur lui parce qu’il a un sale métier, qui n’est pas aimé, qui n’aime pas les autres et pèche par omission parce qu’il a oublié qu’il a un cœur fait pour aimer. Et voilà que Jésus passe et va demeurer chez lui. C’est le sacrement du pardon : être visité par Jésus qui vient lui révéler un autre regard, le regard que Dieu pose sur lui, un regard de vie et de résurrection, qui va transformer son cœur dur en cœur pur.

Faire le bien sans relâche c’est aussi une culture de la rencontre!

DIocid