Alors que la situation économique et sécuritaire se dégradait déjà sensiblement en République démocratique du Congo, la conférence Episcopale des Evêques avait accepté d’offrir à la classe politique congolaise ses bons offices pour permettre un dialogue direct entre ses acteurs, pour la plupart responsables de ce marasme !
Que des efforts consentis par ces hommes de l’Eglise engagés dans le but d’aider l’extrémité Rassemblement et l’autre extrémité Majorité à parler et discuter sur les voies de sortie pouvant sauver la nation ! Malheureusement, la cupidité et l’inconscience de nos politiciens à abusé de la patience du peuple qui avait mis leur espoir dans cette médiation.
Au delà de ce qui peut paraître aux yeux des politiciens congolais comme étant un échec consommé de la médiation des Evêques, les esprits avertis peuvent tout de même se féliciter de ce que cette médiation a aidé, en premier, la population congolaise à échapper au pire avec ce qui se dessinait déjà dans les horizons du lendemain du 19 décembre. Cette médiation a également permis de réunir, avec plus d’inclusivité, les différentes tendances politiques qui se sont parlé autour d’une table jusqu’à arracher l’accord du 31 décembre dit de la Saint Sylvestre. N’oublions pas que la médiation a bel et bien obtenu un accord !
La mission des évêque n’étant qu’une mission de médiation, la CENCO ne pouvant pas se substituer aux uns et aux autres ; n’ayant ni fouet, ni armée, cette médiation s’est malheureusement heurtée à l’inconscience, l’insouciance doublée de la gourmandise politique des acteurs de deux camps, si bien que Mgr Fridolin AMBONGO se demandait si nos politiciens vivent sur une autre planète pour ne pas voir la misère du congolais et la dégradation de la vie du peuple au quotidien !?
Mme Marie-Madeleine KALA, à la session d’ouverture du Conseil de Sécurité des Nations Unies sur la situation en R.D.CONGO, le 21 mars 2017, avait proposé qu’en collaboration avec l’Union Africaine, les Nations Unies « appuient davantage la médiation de la CENCO pour une mise en place rapide du Gouvernement et surtout du Conseil National de Suivi de l’Accord, Institution chargée de veiller à la bonne préparation des élections et au respect de la feuille de route. Il est important de rappeler que ce serait aider à la mise en œuvre rapide d’une solution purement congolaise à la crise que connaît le pays. »

Tout en respectant ce point de vue au soir de ce qui est vite qualifié d’échec de la médiation de la CENCO, nous pensons que la solution durable et purement congolaise peut venir du Chef de l’Etat qui peux prendre la chose en main en rencontrant le ou les représentants du rassemblement pour désigner un premier ministre qui pourra vite mettre sur pied un gouvernement ayant pour mission l’organisation des élections dans la paix et la transparence !
Diocid !