Le vendredi saint, l’Église célèbre la passion et la mort de Jésus sur la croix. Les chrétiens d’Idiofa ont commémorés, par le chemin de la croix les événements rapportant l’arrestation, le procès et la mort de Jésus sur la croix.
L’office du Vendredi saint comporte le récit de la Passion et la vénération de la croix. Le chemin de croix, lui, n’est pas un office liturgique mais un exercice de piété. Cet exercice de piété a été célébré à la paroisse Cathédrale d’Idiofa avec Mgr José Moko qui l’a présidé. Mais les chrétiens sont venus suivant 4 itinéraires. Le 1e groupe est parti de l’Hôpital Général de Référence d’Idiofa, le 2e de l’Institut Ebwa, le 3e du Marché central et le 4e en de l’Institut de l’Amitié.
Pourquoi le chemin de la croix ?
À plusieurs reprises, dans l’évangile de Jean, Jésus a fait une allusion explicite à son élévation sur la Croix. Pour l’évangéliste, la fixation du Christ sur le bois d’ignominie est en réalité une élévation en gloire. «Quand vous aurez élevé le Fils de l’Homme, vous connaîtrez que Je suis». Ce qui veut dire que la Croix révèle le Christ comme Fils de Dieu. Quel fantastique retournement ! Jésus ressuscité apparaît à ses disciples marqué des stigmates de sa Passion. Dans les épreuves qui nous écrasent, il nous est difficile, voire impossible parfois, de croire qu’elles nous élèvent en quoi que ce soit. Regardons simplement la croix du Christ.
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La Prière universelle
Après l’homélie, on marque généralement un moment de silence. Puis le célébrant invite l’assemblée à se lever pour la prière universelle. C’est un moment important de la célébration du vendredi saint. Parce que l’Eglise est consciente qu’en ce jour, elle peut tout demander, l’Église intercède avec une solennité particulière pour tous ses fils, et élargit sa prière à tous les hommes. Les livres rénovés indiquent que le prêtre – pour chanter les oraisons qui suivent chaque intention – se tient soit debout au siège, soit à l’autel (ce qui pourrait paraître déplacé à un moment où l’autel est dépouillé et de sa croix et de ses nappes tandis que les intentions sont chantées par le diacre à l’ambon. Toutefois, en certaines églises, le diacre se tient au siège, à côté du prêtre, pour chanter les intentions. Dans son édition de 2002, Missale Romanum indique que, si le diacre fait défaut, il revient à un servant laïc d’assumer sa fonction, en chantant deux fois Oremus, dilectissimi nobis, etc., et huit fois Oremus et pro, etc. ; sans doute, en l’absence d’un ministre approprié, serait-il loisible au prêtre d’accomplir lui-même cette fonction.
Il y a dix intentions. Pour chacune, le diacre (ou son remplaçant), les mains jointes, chante l’intention (dont la notation musicale figure in extenso dans le missel latin).
L’ostension et la vénération de la croix
En regardant la Croix de son Seigneur et Époux, l’Église se souvient qu’elle est née du côté du Christ endormi sur la Croix et que sa mission est d’étendre à la totalité des peuples les heureux effets de la Passion du Christ, qu’elle célèbre aujourd’hui en rendant grâce pour ce don ineffable.
Référence : Missel Romain.
Diocid