C’est par ces mots que, le 1er novembre 1950, Pie XII proclamait le dogme de l’Assomption par la constitution apostolique Munificentissimus Deus. Un événement qui prend sa source dans la tradition de l’Église, longuement mûrie par un siècle de théologie mariale.

On ne sait pourtant rien de la fin de la vie terrestre de Marie. Seul un écrit apocryphe du Ve siècle, La Dormition de Marie, évoque ses derniers instants. Entourée par les apôtres en prière, elle est emmenée au paradis par le Christ.

Très tôt, en effet, les chrétiens ont eu le pressentiment que la Mère de Dieu, préservée de tout péché, ne pouvait pas avoir connu la corruption de la mort. Une intuition qui sera ensuite approfondie par les Pères de l’Église, en particulier saint Jean Damascène. Au VIe siècle, la fête de la Dormition est déjà célébrée en Orient, vers la mi-janvier. Plus tard, l’empereur Maurice (582-602) la fixera définitivement au 15 août. L’Eglise particulière du Congo la fête le dimanche le plus proche du 15 août en vue de faire participer la plus grande communauté chrétienne.

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